samedi 11 décembre 2010

Enjoy de dernière minute !


Découverte totalement inatendue au centre du Village, ce samedi. Le groupe John Grape, décontracté, nous offrent quelques morceaux en acapela. Une voix à la Black Keys, un look de geek et le charme opère.

Deux autres aperçus de la soirée.


Fake Blood

C’est sous le pseudonyme intrigant de Fake Blood que se cache le DJ anglais Theo Keating  qui a su, vendredi soir, électriser la foule en dépit du passage récent de la tornade musicale  M.I.A.
Son set fut explosif du début à la fin. Au dessus du DJ, un écran géant diffusait des images dignes d’un film d’horreur, toutes plus sanglantes les unes que les autres. S’enchainant de manière saccadée ces images suivaient le rythme de sa musique en  contribuant à une ambiance étourdissante.
Entre sueurs froides et beats chauds, Fake Blood a su faire passer son public par toutes les températures,  tout en dansant, les oreilles décapées, les bras au ciel, et les yeux captivés.


Janelle Monae

Janelle Monae, la nouvelle princesse soul américaine, a proposé au public du Parc Expo un show à l’américaine bien rodé et réglé à la perfection, avec des danseurs et des musiciens impeccables.   Cette poupée soul aurait cependant pu ajouter un brin de folie à sa performance, certes vocalement impressionnante, mais sans véritable spontanéité ni place à l’improvisation. Notons quand même l’effervescence du public sur les très attendus « Tightrope » et « Cold War », qui ont fait l’unanimité grâce au charisme et aux pas de danse endiablés de celle qui restera comme l’une des grandes révélations des Trans et de cette année 2010.


 Flora et Jonathan

Un moment de répit avec les Concrete Knives



Un après-midi dans le village des Trans, entre deux rédactions d’articles, le jeune groupe Caennais, porté par la belle et souriante chanteuse Morgane, nous a délivré en acapela leur superbe titre Greyhound racing, avec un enthousiasme féru rassemblant ainsi un petit groupe de curieux autour de leur belle prestation. Les Concrètes Knives ont sus nous séduire avec leur pop accrocheuse, nerveuse et réjouissante.



 
 
Jonathan

Witty Crew : Un vrai show breakdance made in Rennes

Baskets, casquettes, ce groupe de breakdance rennais s’est imposé aux Trans Musicales avec un show de 30 minutes. L’ambiance hip hop était au rendez-vous dans un décor psychédélique.


Comment est né votre groupe ?

Le groupe est né en 2006. Au début c’était une compagnie de danse de Rennes après nous avons accueilli le dernier membre il y a 1 ans, Hector. Nous sommes seulement deux à avoir suivi l’évolution du groupe en 4 ans, Quentin et Stanislas, et à ce jour nous sommes 8 membres. Depuis 2006 le groupe a beaucoup évolué, on s’est professionnalisé maintenant nous sommes à fond dans les battles et aujourd’hui dans les Trans Musical, nouvelle expérience avec un niveau un peu plus professionnel, beaucoup de répétitions mais une grande joie d’être présent.

Pourquoi Witty Crew ?

Simplement parce que « Witty » veut dire « plein d’esprit » car nous avons plus l’esprit d’équipe, que technique, on joue sur l’attitude, le jeu de scène c’est justement plus pour ce charisme que les Trans Musicales nous ont contactés à la suite d’une battle au Triangle.
On se considère plus comme une bande de potes : « un crew de potes » plutôt qu’une dream team de professionnels. Si un mec avec un bon niveau de danse arrive mais que le feeling ne passe pas, il n’intègre pas le crew.

Comment vous sentez-vous à quelques heures du spectacle ?

Le spectacle de ce soir sera une grande première, un nouveau délire. On a hâte et on est confiant. Mais on a aussi un peu de pression, il faut être complètement fou pour ne pas en avoir. Le public est là pour voir des concerts mais nous, c’est de la danse, on se doit d’assurer le spectacle.

Avez-vous déjà des shows à l’étranger ?

Nous avons une association qui nous permet de beaucoup voyager, nous sommes partis à Miami, à New-York, en Chine et plusieurs fois en Hollande, pour des spectacles. Tout ce qui se rapporte à la danse, des petits spectacles, on prend !

Jennifer & Maëva

Le hall 9 : s'en est-il remis ?

M.I.A, une des artistes les plus attendues de ce vendredi, était-elle à la hauteur  de l'espérance de ses fans ?


Fin du set. Le hall 9 est comble, voire même un peu trop pour celle qui constitue la tête d’affiche de ce vendredi et des Trans Musicales 2010. Le passage est difficile, le public essaye tant bien que mal de se frayer un chemin. La tension est palpable, les gens attendent la célèbre chanteuse « bling-bling » ! Subitement, la scène se réveille, l’écran s’allume, les basses explosent, les murs tremblent. Une silhouette dorée fait son apparition, les premiers cris de l’hymne guerrier « Born Free » retentissent. M.I.A a su nous offrir un spectacle à son image : décalé, coloré et énergique. Fidèle à son univers, sa musique est un collage mêlant hip-hop singulier, pop acidulée et électro, un cocktail ponctué de multiples références, notamment aux années 80 et 90, y compris dans son look (clin d’œil spécial à son leggings !!). Après quelques chansons pourtant, l’euphorie s’estompe un temps, comme si la rage de la belle MIA s’essoufflait. A la fin du concert, la guerrière a cependant repris du poil de la bête, chantant au milieu de ses fans dans la fosse, comme enragée pour offrir à son public déchainé un final explosif. 

Anne-Charlotte et Elodie